Enfant de Constantine, élève de son père, le peintre Gustave Debat, puis de l’Ecole des Beaux-Arts d’Alger, ensuite de l’Ecole Nationale des Beaux-Arts de Paris où il glane de nombreux prix.

Roger Debat devenu directeur des Beaux-Arts de Constantine, trouve dans sa ville et son environnement pittoresque des trésors d’inspiration.

Toute sa vie, cherchant la lumière, il exprime à merveille la transparence du ciel Algérien, le jeu des clairs-obscurs sur les visages typiques et dans les dédales des rues arabes.

En 1962, réfugié en métropole, avec sa femme Renée, son élève et disciple, il se fixe à Mandelieu la Napoule et malgré sa douloureuse nostalgie se met à peindre de magnifiques portraits, des compositions florales, des paysages lumineux et doux.

Il organise les Salons des Rapatriés au Palais des Festivals à Cannes, participe aux Salons des Beaux-Arts de Cannes dont il est le vice-président, aux Salons des Rapatriés de Salon de Provence. Roger Debat se voit fort apprécié aux Salons des Artistes Contemporains au Château de La Napoule.
 
Son palmarès serait trop long à énumérer mais il convient de citer :

-         Paris : Salon des Artistes Français
-         1930 : Prix Théodore Ralli
-         1935 : Logiste du concours de Rome
-         1935 : 1er Prix Chenavard et prix Eugène Romain Thirion,médaille d’argent
-         1937 : Prix James Bertrand
-         1937 : Peintures murales de l’Atrium du Musée de Constantine

 
Suivent de grandes compositions qui décorent les édifices Publics, notamment "La Science enseignant les Adolescents" au Lycée Franco Musulman de Constantine. Les thèmes religieux "Le Christ en croix", "Le Martyr de Saint Sébastien" et plus tard le chemin de croix à l’Eglise du Capitou à Mandelieu la Napoule.

 Laissant de nombreux témoignages de son amour de l’art, en Algérie, en France notamment au Musée des Beaux-Arts de Paris, au terme d’une trop courte vie, vouée à la peinture, Roger Debat nous quitte en sortant de son atelier le 9 septembre 1972.